Malgré une hausse des budgets IT en 2019, les dépenses mondiales devraient cette année chuter de 2,7 % en raison de la pandémie[1]. D’autres cabinets se montrent encore plus pessimistes avec une estimation d’une baisse de 8 % des budgets informatiques[2]. La crise sanitaire liée au Covid-19 pousse en effet les entreprises, et les DSI en particulier, à revoir leur budget à la baisse et à faire des économies. En 2021, la plupart des dépenses se concentreront davantage sur des investissements matériels, dans le cloud notamment, que logiciels. Dans ce contexte, les licences d’occasion représentent une vraie opportunité d’économies.
Non-conformité, inadéquation avec les besoins réels des utilisateurs, surcoûts de maintenance, dysfonctionnements, trop grand nombre de licences achetées… Si le coût des logiciels représente 35 % du budget informatique des entreprises[3], les coûts cachés qui y sont associés peuvent s’élever quant à eux à plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros chaque année. En repensant le modèle d’achat de leurs logiciels, les DSI peuvent ainsi réaliser des économies conséquentes sans affecter les performances de leurs équipes.
Achetez à moindre coût
Les entreprises gaspillent ainsi 25 % de leurs dépenses logicielles en coûts cachés[4]. Une réalité qui touche la quasi-totalité d’entre elles (93 %). En effet, le « sur-licensing » peut représenter jusqu’à 25 % et 30 % du budget logiciel[5]. Toutefois, pour limiter l’impact de ces dépenses inutiles, les responsables IT ont désormais la possibilité de revendre leur « surplus logiciel » légalement, sur des places de marché en ligne. Pour l’acheteur, cette acquisition de licences de « seconde main » permet ainsi de réaliser ente 20 et 80 % d’économies selon le produit et sa version[6].
Vendez et réinvestissez dans votre entreprise
Mais l’achat n’est pas la seule opportunité d’économies possible sur le marché d’occasion. En effet, l’acquéreur peut, en parallèle, vendre ses logiciels en surlicensing. Avec l’argent récupéré, il peut soit compenser les pertes financières liées à la sous-utilisation de ses logiciels en interne, soit le réinvestir dans l’achat de nouveaux matériels ou logiciels sans pour autant engendrer une hausse du budget alloué.
De cette manière, il place ses actifs logiciels au centre d’un cercle vertueux pour toute l’entreprise. Le vendeur bénéficie par ailleurs d’un certain nombre de garanties telles que son anonymat tout au long du processus de transaction, le paiement sécurisé en amont de la livraison des licences et une assurance spécifique aux processus de vente.
Une bourse logicielle légale
Pour les dirigeants, l’achat et la vente de logiciels permettent également d’éviter les coûts cachés liés à une possible non-conformité de la solution. Le marché de la licence d’occasion est en effet autorisé et strictement encadré par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) depuis 2012. Le marché secondaire des logiciels est régi, comme tous les marchés, par le principe de l’offre et de la demande. Pour évaluer la valeur comptable et fixer le juste prix, il existe des référentiels de licences logicielles auxquels se référer.
De même, la revente d’un logiciel entraîne de fait un transfert du droit d’utilisation attaché à l’exemplaire précédemment acquis ainsi que le transfert du contrat de licence associé. En passant par une marketplace officielle, l’acheteur a alors la garantie que le produit proposé est bien une licence officielle et à jour , et peut effectuer sa transaction en toute sécurité.
Toute transaction est sujette au prélèvement d’une commission unique et fixe de 15 % que le vendeur peut donc anticiper et intégrer dans son prix de vente. Pour la direction administrative et financière de l’entreprise, c’est également la possibilité d’anticiper ces coûts et de disposer d’une vue précise de ses dépenses à venir.
[1] Selon les prévisions d’IDC, avril 2020 – https://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=prUS46186120
[2] Selon les estimations du Gartner, mai 2020 – https://www.gartner.com/en/newsroom/press-releases/2020-05-13-gartner-says-global-it-spending-to-decline-8-percent-in-2020-due-to-impact-of-covid19
[3] Selon une étude Forrester, 2014 – https://www.cigref.fr/wp/wp-content/uploads/2014/12/CIGREF-Marche-secondaire-logiciels-Softcorner.pdf
[4] Selon un rapport de Flexera Software, novembre 2016 – https://www.decideo.fr/Le-cout-invisible-des-logiciels-d-entreprise_a8906.html
[5] Selon le Cigref, 2014 – https://www.cigref.fr/wp/wp-content/uploads/2014/12/CIGREF-Marche-secondaire-logiciels-Softcorner.pdf
[6] Interview d’Habibou M’Baye, cofondateur de SoftCorner, Le Parisien, janvier 2017 – https://www.leparisien.fr/economie/business/et-si-vous-achetiez-des-logiciels-d-occasion-23-01-2017-6605568.php