Obsolescence programmée : définition, impact, enjeux

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Obsolescence programmée

Mise en place après la crise de 1929 aux États-Unis pour relancer l’économie, l’obsolescence programmée se généralise dans les années 50 et devient une arme redoutable pour « inciter » les consommateurs à renouveler fréquemment leurs équipements. En quoi consiste l’obsolescence programmée appliquée aux nouvelles technologies de l’information et de la licence logicielle ? Quel est son impact sur l’environnement ? Comment prolonger la durée de vie de vos équipements sans brider la performance de votre SI ?

Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

La culture du jetable est définie comme étant « l’ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché d’un produit vise à en réduire délibérément la durée de vie pour en augmenter le taux de remplacement ». Cette pratique entrée dans les mœurs résulte en des produits ayant une durée de vie volontairement raccourcie, un coût de réparation prohibitif et une disponibilité des pièces de rechange limitée dans le temps. Cette pratique commerciale déloyale a pour objet de stimuler la surconsommation, entraînant une surproduction à bien des égards dévastatrice.

 

L’impact de l’obsolescence programmée sur l’environnement

 

D’un point de vue environnemental, le jetable entraîne la surexploitation des matières premières, la destruction des écosystèmes et l’épuisement des ressources naturelles. L’obsolescence programméeproduit chaque année de 20 à 50 millions de tonnes de déchets dans le monde qui seront enfouis pour une grande partie dans les pays du sud, avec des répercussions sociales et environnementales désastreuses. En France, elle représente jusqu’à 20 kg de déchet par personne et par an.  

 

L’obsolescence programmée concerne les produits électroménagers, high-tech et les voitures. Les nouvelles technologies sont aussi concernées par l’obsolescence programmée et la surexploitation des ressources naturelles. Ainsi la fabrication d’un ordinateur nécessite près de 800 kg de matières premières, avec une émission d’équivalent CO2 de 124 kg, alors que sa durée de vie est limitée volontairement.   

 

Les différents types d’obsolescence programmée

 

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise des énergies (ADEME) distingue deux types d’obsolescence programmée :

  • L’obsolescence fonctionnelle, dans le cas d’un produit ne correspondant plus aux attentes pour des raisons techniques, réglementaires et économiques. Aussi appelée « obsolescence planifiée de fonction », elle consiste à rendre un produit obsolète par le lancement d’un nouveau produit répondant plus efficacement à votre besoin.
  • L’obsolescence de mode ou l’obsolescence planifiée de désirabilité, dans le cas d’un produit ne répondant plus aux envies de l’utilisateur en raison de son design vieillissant par exemple.

 

Il existe d’autres sortes d’obsolescence programmée, comme :

  • L’obsolescence indirecte : le cas des cartouches d’encre et des imprimantes est symptomatique d’une pratique abusive.
  • L’obsolescence par notification : lorsque votre ordinateur ou votre smartphone vous notifie le changement de batterie.
  • L’obsolescence par incompatibilité : qui se rapproche de l’obsolescence fonctionnelle car elle incite au changement d’un équipement pour permettre une mise à niveau logicielle.

L’obsolescence programmée des logiciels, quels enjeux ?

L’obsolescence programmée est une pratique courante dans le domaine de la licence logicielle. Les éditeurs y ont recours pour maintenir notamment des niveaux de revenus élevés malgré un parc installé à faible marge de croissance. Pour le Conseil général de l’environnement et du développement durable, l’obsolescence logicielle peut être définie comme « trouvant sa cause dans l’indisponibilité ou le dysfonctionnement du logiciel ». Concrètement, les éditeurs publient à un rythme soutenu des nouvelles versions logicielles mineures et majeures, posant des problèmes de compatibilité avec les configurations matérielles où elles sont installées et d’intégration par l’utilisateur de nouveautés pas forcément utiles.

 

Le développement des technologies cloud et la généralisation des solutions on demand ont donné un coup d’accélérateur à ces pratiques déloyales, et rendent d’autant plus captifs les utilisateurs et les DSI qui ont perdu le contrôle de leurs licences au profit des éditeurs.   

Comment lutter contre l’obsolescence logicielle programmée ?

Pour lutter contre l’obsolescence logicielle et allonger la durée de vie de vos infrastructures dans une démarche éco-responsable, il vous suffit de remplacer vos licences on demand par des licences logicielles d’occasion on premise. En privilégiant l’utilisation de licences perpétuelles, vous reprenez la main sur l’évolution de votre architecture logicielle et décidez du rythme des mises à jour en fonction des besoins fonctionnels de vos utilisateurs. Cette stratégie d’optimisation de vos actifs logiciels vous permet de déterminer précisément vos besoins, les fonctionnalités attendues et les licences inutilisées. Grâce à la marketplace Softcorner, leader européen sur le marché de la licence logicielle d’occasion, vous pouvez ainsi acheter moins cher les licences logicielles dont vous avez besoin (conformité, développement projet ou équiper un nouveau poste) et vendre vos licences décommissionnées.

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