Les nouvelles technologies de l’information, la dématérialisation des processus et d’un grand nombre de produits et de services ont révolutionné le fonctionnement des entreprises vis-à-vis des différents marchés qu’elles adressent. Si la généralisation des TIC permet de réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement, leurs effets positifs semblent être limités par les coûts de fabrication des équipements (infrastructures, serveurs, postes clients, terminaux mobiles, smartphones…), la conception des logiciels et la consommation d’énergie nécessaire à leur fonctionnement.
En 2019, les NTIC ont émis au niveau mondial entre 4 et 10 % de gaz à effet de serre et ont consommé jusqu’à 15 % de l’électricité produite sur la planète. En 2020, si la crise de la Covid a eu pour effet une amélioration significative de la qualité de l’air pendant les phases de confinement et d’activités réduites (circulation aérienne, automobile, activité industrielle…), elle a été par contre à l’origine d’une augmentation massive du trafic internet (plus de 50 % sur le territoire français). La généralisation du télétravail et l’utilisation accrue d’applications hébergées sur le cloud ont déplacé les problématiques de consommation et d’émission de GES vers les centres de données (serveur, stockage, équipement de réseaux et de sécurité) et les infrastructures télécoms… Alors qu’en local vos applications tournent en moyenne 9h par jour, 5j/7, les applications en mode SaaS positionnées sur le cloud fonctionnent 24h/24, 7j/7. Par ailleurs, les ressources d’hébergement sont surdimensionnées pour assurer une qualité de service contractuelle et parer à toute éventualité.
Ces chiffres mettent en évidence leur impact sur l’environnement et soulignent l’importance de réduire l’empreinte carbone des entreprises. Celles-ci ont une véritable responsabilité sociétale et doivent dorénavant miser sur l’efficience et la durabilité des ressources logicielles et matérielles pour réduire l’impact des entreprises sur l’environnement.
Frugalité TIC et économie circulaire
Pour diminuer l’impact des entreprises sur l’environnement et maîtriser leurs dépenses, les dirigeants doivent donc jouer sur deux leviers indissociables que sont les infrastructures matérielles et le parc logiciel. L’enjeu est de rationaliser l’infrastructure globale afin d’exploiter au mieux les outils informatiques indispensables au fonctionnement des entreprises et à la performance des collaborateurs. Cette optimisation commence par les logiciels, car en milieu professionnel les configurations matérielles sont dimensionnées en fonction de prérequis logiciels (espaces de stockage, processeurs, mémoires…).
Afin de réduire l’impact des entreprises sur l’environnement, les DSI ont à leur disposition le marché secondaire des licences logicielles professionnelles. Grâce à ce marché de l’occasion innovant, développé sur le principe de l’économie circulaire, la licence logicielle entre dans un cycle de vie rallongé. Le réemploi de licences logicielles a été rendu possible par un arrêté de la Cour européenne de justice sur le droit de contrôle d’un bien incorporant des droits de propriété intellectuelle. C’est la première étape vers le green IT.
Les éco-bénéfices de la licence logicielle d’occasion
Les perspectives du marché secondaire de la licence logicielle professionnelle sont considérables. En achetant votre licence logicielle en occasion, vous allongez la durée de vie du logiciel, ce qui diminue d’autant son impact lors des phases de conception. En privilégiant des licences d’occasion opérationnelles et adaptées à la configuration de vos postes informatiques, vous rallongez également la durée d’utilisation de votre infrastructure matérielle. Vous mettez ainsi un coup d’arrêt à la surenchère des mises à jour régulières de vos licences. Cette stratégie éditeur entraîne l’actualisation de votre parc matériel avec des ordinateurs toujours plus puissants, mais finalement surdimensionnés par rapport aux besoins des utilisateurs (Office 2019 nécessite par exemple plus de ressources mémoire et de puissance qu’Office 2007, à fonctionnalités principales équivalentes).
En plus de mettre en place une démarche d’entreprise à impact maîtrisé, l’achat de licences d’occasion permet de réaliser des économies substantielles, que vous pouvez consacrer à d’autres projets. Le marché secondaire vous apporte aussi une plus grande flexibilité vis-à-vis de l’évolution de votre organisation. Avec des licences logicielles proposées à prix réduits (jusqu’à moins 80 % par rapport au prix initial), vous pouvez équiper vos collaborateurs de toutes les applications dont ils ont besoin.
Le cercle vertueux de la licence d’occasion
Un cercle vertueux s’établit avec le marché secondaire pour limiter l’impact des entreprises sur l’environnement. À l’initiative de ce mouvement, il y a une société qui met sur le marché un logiciel qu’elle n’utilise plus. Installé sur les ordinateurs, ce logiciel consommait inutilement des ressources informatiques et pouvait constituer une faille de sécurité s’il n’était pas mis à jour. En décidant de le mettre en vente sur la plateforme Softcorner, la société désinstalle l’application et archive les données sur des supports externes. Grâce à cela, elle rationalise l’utilisation des postes, libère de l’espace de stockage et soulage le système de requêtes non sollicitées, liées à des applications fantômes. En tant qu’acheteur de licences professionnelles d’occasion, vous équipez votre entreprise à très bon prix avec des logiciels parfaitement conformes (licences, clés de licence, documentations, supports d’installation) et fonctionnels.
Au-delà de votre adhésion au marché secondaire, vous pourrez poursuivre votre implication pour un numérique responsable en rejoignant par exemple l’organisation Planet Tech Care. Celle-ci accompagne les directions informatiques dans leur démarche RSE de réduction d’impact des entreprises sur l’environnement.