Fondée en 1977, Oracle Corporation est devenue en à peine 10 ans la plus grande entreprise de gestion de bases de données au monde, avec en 1987 un CA de 100 millions de dollars et plus de 4 500 utilisateurs dans le monde. Son leadership en base de données et fourniture d’infrastructure cloud ne sera jamais démenti puisqu’en 2021, le Gartner Magic Quadrant (qui fait référence en matière d’analyse des entreprises technologiques) lui a attribué le titre de leader pour la 6e année consécutive. Mais voilà… la montée en puissance de nouvelles technologies comme le cloud remet en cause les modèles de contrat et de rémunération des éditeurs, jugés archaïques, inadaptés, voire abusifs. Les choix stratégiques opérés sous la pression des actionnaires pour maintenir leur position et leurs revenus ne vont pas forcément dans le sens d’un partenariat éditeur-client (pourtant revendiqué), car la base installée ne peut plus continuer à augmenter.
L’objet du mécontentement
Face à cette situation, la grogne s’organise avec en tête des organisations comme le Cigref (association regroupant les 150 plus grandes entreprises françaises et les administrations publiques) et son homologue européen, l’EuroCIO. Ces associations notent une dégradation continue des relations entre Oracle et les entreprises utilisatrices en France et sur le territoire européen. Le point d’orgue de cette défiance vient de l’absence de réponse à un courrier cosigné par le Cigref et l’EuroCIO pour obtenir des accords entre Oracle et VMware sur le sujet de la virtualisation. Depuis, l’insatisfaction de la communauté n’a fait que s’amplifier, alors que la qualité de la relation entre éditeur et utilisateur est essentielle, au regard des enjeux de compétitivité, d’agilité et de performance.
Les principales raisons du mécontentement des utilisateurs
Parmi les pratiques dénoncées par les utilisateurs, on retrouve « l’effet cliquet », qui consiste pour les éditeurs à s’assurer des revenus en hausse grâce à une adaptation continue des métriques, l’obsolescence programmée des licences (arrêt du support, problématique de compatibilité ascendante), la vente liée… Autre pratique dénoncée, l’usage abusif d’audits de licence pour contrôler la conformité de l’utilisation des licences par rapport aux contrats, le but étant de sanctionner le décommissionnement des licences et l’usage de tierce maintenance. La facturation des accès dits indirects fait également partie de l’arsenal des éditeurs pour générer des revenus. Oracle a resserré la vis en entreprise en intégrant les licences Java dans ses audits de licence, ce qui lui a permis de facturer des frais pour Java SE autrefois gratuit.
Ce qu’en disent les utilisateurs
L’étude de l’EuroCIO réalisée en 2016 auprès des DSI d’une centaine d’entreprises européennes majeures illustre le mécontentement des utilisateurs. Il en ressort que :
- Pour 80 % d’entre eux, les modèles de contrats Oracle sont trop rigides et inadaptés aux besoins de flexibilité du marché et aux nouveaux usages.
- Pour 75 % d’entre eux, le modèle de licence est également trop rigide.
- 60 % disent préférer disposer d’une solution alternative.
- Et 50 % travaillent sur un scénario de sortie.
Le recul de l’adoption du cloud et l’augmentation des stratégies de sortie ont été mis en évidence dans une nouvelle enquête EuroCIO de 2018.
La licence d’occasion, alternative durable pour échapper au diktat des éditeurs
La migration d’un SI Oracle vers une solution alternative de type open source est possible. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) l’a fait, mais c’est un chantier colossal. Il existe une autre solution tout aussi efficace pour lutter contre l’obsolescence programmée et les pratiques abusives de l’éditeur sur les technologies cloud : il s’agit de la licence d’occasion on premise. En vous basant sur un audit précis de vos licences Oracle et sur les besoins fonctionnels de vos utilisateurs, vous allez pouvoir optimiser votre parc logiciel et matériel en intégrant des licences Oracle on premise d’occasion parfaitement conformes.
En rejoignant la marketplace Softcorner, leader sur le marché européen de la licence d’occasion, vous pourrez acheter vos licences d’occasion moins cher et vendre vos licences Oracle décommissionnées sur le second marché.
